Archive for décembre, 2010


Albany

Nouvel an en Australie se situe en plein cœur de l’été. Les températures montent tant que les habitants de Perth descendent généralement se réfugier dans le sud. Je n’échappe pas à la règle et profite du club de plongée pour passer 4 jours à Albany.

Au programme des plongées, des épaves, des phoques et de jolis jardins sous-marins. Notre moyen de transport est un gros catamaran pas du tout prévu pour la plongée qui nous oblige donc à entasser les bouteilles sur le pont mais comme l’océan est clément et la baie abritée personne n’a eu à souffrir d’une rencontre contondante.
dive boat
J’ai mis du temps à récupérer les photos prises sous l’eau par Bryon mais finalement, dans l’ordre, un blue devil, un phoque, moi et un joli plumeau dit spirographe anarchique pour les intimes.
blue devil
seal
scuba diver
spirograph

Rare Exports: A Christmas Tale

Sans aller jusqu’à invoquer le diable, cette semaine je n’assume pas du tout le choix du film puisque je me suis contenté de suivre le mouvement général. Pour ceux qui auraient raté ce film finlandais et même si je doute qu’il soit reprojeté l’année prochaine à la période des fêtes, je vais œuvre de salubrité publique et spoiler le navet dans l’espérance que cela vous découragera d’aller perdre 2 heures dans une salle obscure.
rare export
Spoilons donc! Dans un petit village du nord de la Finlande, une équipe de sismologues dirigée par un vieillard riche et mystérieux creuse la montagne dans l’espoir de trouver le tombeau de Santa Clauss. Il ne s’agit bien sur pas du monstre rouge de coca-cola mais bien de l’original, un démon cornu de 20 mètres de haut qui prend plaisir à dévorer les enfants que ses elfes lui ramène. Les elfes sont d’ailleurs une nouvelle espèce de vieillard à barbiche qui malgré leur nudité résistent au froid polaire.
elfe
Bien évidemment, l’action s’emballe lorsque l’armée d’elfes décide de libérer le père noël qui devait servir d’attraction principale au vieux mécène. Après avoir fait le ménage en tuant tout ce qui bouge, le film se conclut sur les habitants endoctrinant les elfes survivants pour les revendre en tant que pères noël de substitution.
rare exports
Il faut noter que je ne vois toujours pas ce que Tim Burton viens faire dans l’histoire contrairement à ce que laisserais supposer la deuxième photo. J’imagine qu’il fallait trouver un truc pour attiser la curiosité des indécis pour un film mauvais jusque dans sa conclusion: face à une nouvelle espèce, ne pas hésiter à tirer puis à la transformer en merchandising 😥

women, gun and a noodle shop

Lotterywest festival propose des projections en plein air à l’intérieur de la fac. C’est l’occasion d’apprécier une sélection de films en dehors du circuit des blockbusters par des réalisateurs autre qu’américains. Le second avantage est qu’à raison d’un film unique par semaine, la question du choix est restreinte. A partir du moment où la décision est prise d’aller au cinéma il n’y a plus de questions à se poser. J’avoue quand même regarder le programme pour m’éviter les quelques films français qui proposent tous une approche intellectualisante des sentiments humains, bleuarch.

Cette semaine, donc, « a woman, a gun and a noodle shop » de Zhang Yimou dans un remake du premier film des frères Coen « Blood simple ».
woman gun noodle shop
Par rapport à l’original,le film gagne en comédie mais surtout en couleurs. Même si le film des frères Coen bénéficiait déjà de la trichromie, comme d’habitude, Zhang Yimou pousse la saturation pour bien distinguer les personnages. Après « Hero » en 2003 et « le secret des poignards volants » en 2004, cela devient un peu sa marque de fabrique.

Les paysages participent eux-aussi de l’ambiance lumineuse et j’ai d’abord cru que le réalisateur utilisait les mêmes studios que dans « tigre et dragon » mais après vérification, l’un fut tourné dans la désert de Gobi et l’autre au col de Jiayu.