Deux ans. Il m’avait fallu 2 ans complets pour oublier la soufrance de la montée à Piène Haute en courant. Après deux jours à gauler les olives mon cousin m’avait trainé sur des parois pour l’admirer faire de l’escalade (à ce stade de difficulté je ne fais plus que de la figuration généralement 🙂 ) L’avantage d’avoir un cousin décérébré est qu-il m’emmène faire le guignol. L’inconvénient c’est que parfois il se couche en te promettant de te réveiller tôt le lendemain matin pour refaire la course maudite. 2h30 dans la vallée de la Roya avec le soleil qui se lève sur les villages accrochés aux flancs à passer d’un vallon à l’autre et bien sur à nouveau 40 minutes de torture mentale pour se forcer à courir dans une montée qui coupe les courbes de niveau sans chercher à les épouser 🙂
Archive for février, 2012
Prétexte officiel: gauler les olives. Un mois où mon plus grand soucis est d’arriver à caser un moment avec tout le monde en un nombre limité de jours. Un mois aussi pour réapprendre les caresses du vent glacial qui fait prendre conscience de tout le système respiratoire à chaque inspiration 🙂
Même les étangs de Lattes étaient gelés.
Concrètement, la récolte des olives, c’est d’abord choisir un arbre porteur de fruits.
Puis ensuite étendre les filets parfois dans des conditions de pentes assez prononcées.
Gauler pour faire tomber les olives et appeler le patron pour qu’il vienne juger de la récolte.
Et enfin faire rouler la récolte sur une grille pour séparer les feuilles des fruits.
Le tout en contemplant les villages qui surplombent la vallée et en rêvant d’y monter un jour en courant.